La Collection Lieux dits est créée chez Elya Editions en 2019 pour raconter l’histoire de lieux singuliers
La collection « lieux dits » rejoint en 2021 le premier domaine (mondes sensibles) de la maison.
Elle donne l’occasion à quelques auteurs de nous conter l’histoire d’un lieu particulier.
Lieu dont ils ont eux-mêmes fait l’expérience, avertis et ouverts au monde qui les entoure.
Tout notre catalogue est disponible sur ce site mais également sur les plateformes FNAC et AMAZON.
Collection Lieux dits #1
Sur la vague jaune – Présentation (4e de couverture) :
Mouvement des gilets jaunes
En novembre 2018, dans toute la France, des femmes et des hommes se sont mobilisés pour lancer un mouvement unique dans l’Histoire du pays : celui des «gilets jaunes». Au fil des semaines et des manifestations, ils se sont appropriés les ronds-points des zones péri-urbaines pour en faire des lieux de vie, des places publiques, de nouveaux médias et des ateliers d’éducation populaire. Ensemble, ils ont participé à la fabrique d’une utopie concrète où il est souvent question de fraternité et de fierté retrouvée. Au fil des semaines, ils ont étoffé leurs revendications et expérimenté la démocratie directe.
C’est la vie quotidienne de l’un de ces ronds-points de l’Isère, les parcours des femmes et des hommes qui l’occupent depuis cinq mois, leurs histoires, leurs productions, leurs espoirs et leurs doutes qui sont racontés ici. Témoignages et réflexions rendent compte de l’énergie, des aspirations et des réalisations de celles et ceux qui, un jour, ont décidé de dire non. Ensemble, ils ont réussi à rendre visibles les difficultés d’une partie de la population, à imposer certains sujets sur l’agenda politique et à habiter des lieux aussi inhospitaliers en contribuant à un nouveau «design démocratique». Ici et maintenant, ils sont engagés en politique tout en se défendant d’en faire.
Collection Lieux dits #2
Berlin est une gare – Présentation (4e de couverture) :
Berlin est la fille de la Prusse et du chemin de fer qui s’aimèrent passionnément.
Ici les trains qui sillonnent la ville participent au spectacle. Le passé militaire a façonné l’architecture, l’organisation urbaine et les infrastructures ferroviaires.
Pour comprendre la capitale, il faut donc s’intéresser à sa gare. C’est là que Berlin devint métropole et que les années 20 s’épanouirent comme nulle part ailleurs.
C’est là que l’Allemagne divisée par un mur, ouvrit sa frontière. Brecht, Biermann, Cohn-Bendit et Kohl s’y sont croisés. Les Rhénans blessés par le déclassement de Bonn y ont même installé une ambassade.
Aujourd’hui la gentrification semble tout emporter, des boutiques en surnombre aux immeubles aseptisés.
Berlin est une gare. Friedrichstraße est son ADN.
Collection Lieux dits #3
Mon port est une île – Présentation (4e de couverture) :
Invités par le capitaine, on s’immerge dans la vie quotidienne d’un petit port fluvial sur le canal de la Marne au Rhin : Saverne à l’entrée de l’Alsace et à la sortie de la Lorraine.
Curieux, un brin voyeur, le géographe qui se joue des échelles observe son petit monde depuis un hublot. Capitaine d’un vaisseau amarré, il décrit les lieux de vie, les moments de convivialité, d’échanges et de rencontres. Gourmand, il s’attache aux odeurs des cuisines, aux plaisirs simples et aux partages. Amical, il dresse le portrait des habitués et des passants d’une heure. Entre commère et ethnologue, il colporte les habitudes, les usages et les manières. Avec les marins du monde, il délie les langues.
C’est l’occasion d’une pause, l’opportunité d’une réflexion sur le temps, les saisons, la lenteur et les rythmes. Derrière les sourires, les poignées de main et les mots d’accueil, il est aussi question de bonheur. Joueur, le drôle de capitaine convoque la ville et le monde. Philosophe, il s’entête : le port serait une ville, un observatoire, une vigie. C’est un sacré lieu de vie ! La possibilité d’une île ? Peut-être.
En le quittant, debout au bord de son bassin, on envie déjà son beau voyage immobile. Embarquons !
L’auteur de Mon port est une île, Xavier Schramm est géographe. Né au Maroc, ayant vécu au Mexique et dans beaucoup d’ailleurs, il a fini par poser sa valise du côté de Saverne, au nord-ouest de l’Alsace. Il est aujourd’hui capitaine du Port, un titre évocateur et une philosophie de l’existence. Son port est une île et vice versa.
Collection Lieux dits #4
Un verre à moitié trop grand – Présentation (4e de couverture) :
Cet ouvrage réunit quelques écrits d’un jeune homme parti trop tôt. Ils illustrent son quotidien, ses interrogations, ses réflexions et ses combats.
On y découvre le territoire central de l’enfance, le monde oublié des ouvriers, les difficultés du travail de nuit, le rap toujours incompris, la maladie, les amours tristes mais aussi une farouche volonté de changer, d’élargir son champ de vision autour d’une proposition : « Arrêtons de voir le verre à moitié vide et apprenons à le voir tel qu’il est vraiment : à moitié trop grand. »
Pierre Gwiazdzinski nous a quittés le 27 juillet 2024 à l’âge de 27 ans. Habitant d’Audun-le-Tiche dans le Pays-Haut (Lorraine), il se définissait comme ouvrier, longtemps fier de l’être.